16 février 2015

Défi jour 4

Ma philosophie d'entraînement

Quand j’avais 8 ans, j’ai eu une instructrice de patinage artistique qui s’appelait Linda. Linda Posésanak, je pense. En tout cas, c’est le nom qui m’est resté en tête. Je l’adorais. Elle était très différente des autres instructrices des cours de groupe, car elle n’avait jamais besoin de crier ou de faire de la discipline. Les petits tannants qui avaient été insupportables dans les autres groupes l’écoutaient parfaitement et ne cherchaient qu’à lui faire plaisir. Et je me souviens que déjà à cet âge je m’étais demandé pourquoi elle réussissait si bien là où les autres instructeurs échouaient. Je me souviens que juste l’idée qu’elle puisse se fâcher un jour me remplissait de chagrin, et je voulais tout faire pour ne pas que ça arrive. Elle ne s’est jamais fâchée. Elle n’a même jamais été proche d’avoir besoin de le faire.

Plus tard dans ma vie, j’ai lu des livres qui parlaient de culture d’entreprise. Pourquoi dans certaines entreprises, les employés sont-ils motivés naturellement à bien faire leur travail sans que la direction ait à les menacer ou à les encourager continuellement? J’ai appris qu’une bonne culture d’entreprise, c’est l’art de définir les règles, de mettre l’accent sur des valeurs et de créer une ambiance de manière à favoriser la réussite. Une fois que le cadre est établi correctement, les employés trouvent leur place et offrent un rendement optimal tout naturellement.


Ça va peut-être sembler extrêmement tiré par les cheveux mon affaire, mais c’est sur ce genre de base que j’ai établi ma philosophie d’éducation canine. Je veux être une instructrice douce et rassurante pour mes chiens. Je veux être une personne qu’ils ne voudraient pas faire fâcher pour tout l’or du monde. Une personne avec qui ils se sentent bien. Je veux aussi établir un cadre de fonctionnement clair à l’intérieur duquel ils prennent naturellement les bonnes décisions sans que j’aie constamment à intervenir. Bref, je veux les amener à être le plus autonomes et à l’aise possible dans leur vie de chiens pognés dans un monde d’humains. 

2 commentaires:

Véronique Meunier - Triathlon a dit…

C'est pour ça que tu réussis tellement bien avec Axel et Oslo! :-)

Anonyme a dit…

Wow
M