23 mars 2011

C'est pas pour rien que je trippe sur les grandes fenêtres

Dans mon dernier billet, je faisais vraiment pitié. Mais depuis le changement d'heure, ma grosse déprime a cédé la place à la bonne humeur et à l'enthousiasme. L'anxiété ne s'est pas complètement envolée, mais je la gère tellement mieux! Rien à voir avec ce que c'était il y a à peine 10 jours.

Ça doit bien faire 20 ans que je suis deviens déprimée en octobre et que je revis en avril. Pourtant, c'est seulement hier que j'ai mis le doigt sur le problème. Je ne suis pas maniaco-dépressive, ni dépressive, ni borderline, ni schizophrène, ni exagérément anxieuse. Je souffre simplement du trouble affectif saisonnier. Je ne peux pas croire que je n'ai pas vu ça avant. L'été, je n'ai jamais été déprimée. Juste l'hiver. Juste quand il n'y a plus de lumière.

C'est pour ça que j'aime tant les grandes fenêtres et que je déteste les rideaux. S'il ne s'agissait que de moi, je ne mettrais jamais de rideaux aux fenêtres, pas même à ceux de ma chambre. J'aime que le soleil vienne me réveiller avec une certaine insistance le matin.

Je vais m'acheter une lampe de luminothérapie et ça devrait régler mon problème.

Si vous êtes curieux, voici les symptômes du trouble affectif saisionnier :
- Fatigue intense
- Besoin accru de sommeil
- Difficulté à se lever le matin
- Augmentation de l'appétit
- Envies irrésistibles d'aliments sucrés et de féculents
- Baisse de la libido
- Perte d'intérêt pour les activités habituelles
- Désir de s'isoler

J'avais perdu le goût de courir, mais là ça revient tranquillement. Le seul problème, c'est que je suis blessée à la cheville alors je ne peux pas courir beaucoup ni vite. Mais je ne suis pas pressée. En attendant, je fais de belles marches printanières avec Oslo.