C’est un commentaire laissé sur mon dernier billet qui m’a
fait de la peine. Cette personne est intelligente parce qu’elle a réussi à
frapper très exactement sur tous mes points les plus sensibles. Elle m’a fait
vraiment mal. Chapeau.
Je me demandais justement comment les chroniqueurs comme Yves
Boisvert, Vincent Marissal et Nathalie Petrowski font pour composer avec les commentaires
parfois méprisants, voire insultants, que certains lecteurs laissent sur leur
blogue. J’ai très souvent envie de me porter à leur défense. Ce doit être
difficile de vivre avec d’acerbes critiques, d’autant plus lorsqu’elles se
renouvellent jour après jour. Et pourtant, ces chroniqueurs poursuivent leur
travail sans jamais se décourager. Ils deviennent même meilleurs au fil du
temps.
Ça veut dire qu’on n’est pas obligé de se laisser écraser.
Je ne sais pas ce que je ferai, car je suis encore abattue. J’ai éclaté en
sanglots devant la serveuse du Subway, il faut le faire!
Je n’ai pas le profil type du journaliste : le type
fonceur qui n’a peur de rien. Moi je suis hésitante et j’ai peur de presque
tout.
Il est si facile de me faire taire.