21 décembre 2011

Rêves pour 2012

En vrac, voici ce à quoi je rêve pour 2012 :

- Commencer la carrière compétitive d'Oslo en agilité, maintenant que je sais qu'il a un énorme potentiel
- Faire beaucoup de randonnée pédestre en montagne avec mon amoureux et Oslo
- Passer plein de soirées tranquilles à lire entourée de mon amoureux, Billy, Chopin et Oslo
- Lire énormément. Redevenir la lectrice que j'étais adolescente.
- Courir sans douleur. Des belles courses de 2 et 5 km surtout. Courir avec ma soeur. Courir avec mon neveu. Courir avec mes nièces. Courir avec des amis. Courir avec toute personne qui a envie de courir avec moi!
- Enrichir mon offre de services professionnels. Commencer à explorer les possibilités que m'offrent les nouvelles compétences que j'acquiers dans le cadre de ma maîtrise.
- Être capable d'avoir de courtes conversations en allemand.
- Écrire beaucoup.

6 décembre 2011

Agilité - Nouvel essai!

J’ai le goût d’écrire quelques lignes sur le cours d’agilité génial que j’ai suivi hier. Depuis que je fais de l’agilité avec Oslo, j’entends constamment parler de Lucie Dessureault, qui est une compétitrice et aussi une coach que tout le monde semble adorer. Je ne pensais jamais avoir une place dans un de ses cours, mais voilà qu’hier, je reçois un message d’une amie qui me dit qu’il reste une place pour la session de décembre qui commençait le jour-même. J’ai dit oui!

J’avais abandonné l’agilité avec Oslo il y a déjà six mois, car je trouvais qu’il était stressé et pas motivé. Moi-même, j’étais toujours très anxieuse à l’idée d’aller à un cours et il m’est arrivé d’y aller carrément en pleurant. Je me suis dit que ce n’était plus amusant du tout, alors on a arrêté. Oslo avait alors un an et demi et n’avait pas encore l’âge de compétitionner.

Si j’ai décidé de participer au cours d’hier, c’est que je trouve tout de même que l’agilité est un beau sport et que ça pourrait être très amusant si c’était pratiqué de manière positive.

Eh bien, Oslo et moi, on a été enchantés. Lucie m’a posé beaucoup de questions sur Oslo. Je trouvais qu’elle s’intéressait à nous, et déjà je me sentais bien et en confiance. Ensuite, elle a expliqué qu’on pratiquerait aujourd’hui avec les sauts très bas, car ce sont les déplacements entre les obstacles qu’il faut travailler et que ça ne valait pas la peine de risquer de blesser les chiens, d’autant plus que le plancher est en béton en dessous des tapis.

On a fait quelques parcours, et Oslo était super motivé. Lucie m’a poussée à récompenser Oslo énormément, avec ce qu’il aime le plus, pour que je sois vraiment la personne la plus l’fun du monde. Il faut que j’aie pleins de jouets différents sur moi ainsi que de la bouffe et que je sois exubérante, quitte à avoir l'air un peu folle, quand je félicite Olso. Elle m’a aussi fait remarquer que j’exprime beaucoup mon découragement et ma déception quand je me trompe ou qu’Oslo se trompe, et que ça risque de démotiver rapidement mon chien. Quand je me trompe, il faut que ma priorité soit de récompenser Oslo, car lui il a fait un bon travail. En fait, on ne chicane jamais le chien le moindrement. On dit un petit « oups » s’il se trompe, puis on recommence.

Elle m’a aussi fait remarquer que je cours beaucoup trop penchée, surtout dans les virages. Il faut que je me tienne bien droite comme quand je cours normalement. Mes épaules doivent toujours être orientées vers la direction où on s’en va.

Oslo était très tannant hier quand même. Il n’y a pas de crochets pour attacher les chiens pendant qu’on apprend les parcours, alors il faut qu’ils restent couchés d’eux-mêmes. Oslo ne s’est pas gêné pour aller sniffer partout chaque fois que j’avais le dos tourné. On va pratiquer ça. Lucie m'a dit que ce n'était pas grave qu'il soit tannant et que c'était même mieux, car ça fait des chiens très dynamiques et motivés sur le parcours, et que de toute façon, le côté tannant s'atténue avec le temps et les exercices. Cela dit, j’étais très contente d'Oslo pendant les parcours. Il était hyper motivé et rapide!  Je n’en revenais pas. Je trouve qu’il était à l’écoute de mes commandes et il avait une face tellement, mais tellement motivée. Il me regardait en exprimant clairement : « Quand est-ce qu’on y va? Quand est-ce qu’on y va? ». Je crois qu’il sentait que l’ambiance était détendue et positive.

Là, j’ai beaucoup de devoirs à faire, car il y a beaucoup de petites techniques que je n’avais pas apprises. Ça va prendre pas mal de temps à apprendre tout ça! Mais ça va nous permettre de mieux nous comprendre Oslo et moi sur le « ring ».

Bref, je suis enchantée de ce cours, et je crois que ma relation avec Oslo s’en trouvera encore renforcée!