9 janvier 2010

Vélo stationnaire

Le spinning me met dans une drôle de bulle.

Quand je jouais au volleyball, nous avions du vélo stationnaire à faire trois fois par semaine, et j’en profitais toujours pour faire mes séances de visualisation. C’était devenu une seconde nature, quand je pédalais, je m’exerçais techniquement et psychologiquement à gagner des matchs et à littéralement aplatir l’adversaire. J’aiguisais mon instinct de tueuse. Je me voyais toujours faire des blocs, des attaques et des réceptions de service exceptionnels. Je me voyais en symbiose parfaite avec la passeuse à faire des jeux impossibles à bloquer pour l’adversaire. Je me voyais voler.

Et après, quand j’arrivais sur le terrain, il m’arrivait souvent de voler effectivement. La visualisation ça marche.

Maintenant, c’est automatique. Je monte sur un vélo stationnaire, et la visualisation se met en branle. Je me vois sur mon vélo de course, appuyée sur mon guidon de triathlon, filer à toute allure. Je me vois comme une super athlète. La sensation est formidable.

2 commentaires:

Véronique a dit…

Et tu disais que c'était le vélo qui t'intéressait le moins! Wouhou.
Moi aussi je me visualise comme une méga athlète sur mon home-trainer. J'ai l'impression de l'être quand je sue à grosses gouttes, je sais pas trop pourquoi.

Nouvel Observateur a dit…

WOW!