21 juillet 2009

42,2 km? Vraiment?

Au fur et à mesure que ma fasciite plantaire s’efface, ma motivation grimpe. Depuis deux semaines, j’ai recommencé à m’entraîner à peu près normalement. Comme mon demi-marathon s’en vient, j’ai fait quelques longues sorties, une fois 17 km et une fois 15 km, et j’en suis exagérément fière. Le 17 km m’a presque tuée. J’ai pratiquement rampé les 3 derniers kilomètres; du moins, c’est l’impression que j’avais. Et j’ai dormi à peu près 15 heures au cours de 24 heures suivantes. J’ai couru un 15 km deux semaines plus tard, et bien que j’aie trouvé ça difficile, j’ai récupéré comme si de rien n’était. Le lendemain, Stéphane et moi sommes allés monter le Mont Orford, et c’était comme si je n’avais pas couru la veille. On dirait donc que je m’améliore. Je vais sûrement survivre au demi-marathon du Maski-Courons dans moins de trois semaines.

Mais, ce dont je ne suis pas sûre du tout, c’est si je vais survivre à l’entraînement du marathon! Comment est-il humainement possible de faire semaine après semaine de longues sorties de 20 à 32 km? Ça me semble inconcevable! J’ai une profonde admiration pour tous ceux qui ont terminé un marathon parce que pour l’instant, ça m’apparaît complètement irréalisable. En tout cas, si jamais je finis un marathon, je vais être tellement fière de moi que je vais en être insupportable!

2 commentaires:

Sylvie a dit…

Ton texte m'a fait rire Geneviève parce que je me revoit tellement dans ce que tu vis. J'ai passé par là!

Tu vas être tellement fière après ton premier demi marathon. Moi, j'ai pleurée de joie, car j'avais franchie l'étape avant le marathon, mon rêve ultime.

Tu vas y arriver et ce sera inoubliable!

Lise a dit…

Tous les efforts valent tellement la peine quand on franchit le tapis à l'arrivée. A chacun des marathons que j'ai couru quand j'entends le petit bruit -que je n'arrive pas à reproduire ici- j'en ai eu des frissons. Et le premier c'était spécial encore plus. Je me sentais heureuse et forte d'avoir passé au travers des mois d'entraînement et de la course elle-même. Je me sentais invincible.
Bon entraînement Geneviève!